Les mesures de sécurité mises en place après les attentats dans les aéroports ont contraint des millions de passagers à s’armer de patience. Les longues files d’attente se multiplient au niveau des postes de contrôle obligeant certains passagers à attendre durant des heures au risque de rater leur avion.
Les années passent et la situation ne s’améliore pas, parfois nous assistons même à des scènes qui frisent le ridicule. Elles pourraient en être risibles si malheureusement elles n’étaient pas préjudiciables pour ceux qui en sont victimes.

Ce nouvel incident survenu à l’aéroport de Paris-Orly le 24 janvier dernier aux alentours de 15h30 en est la preuve. Les services de sécurité de l’aéroport ont procédé à l’évacuation de 1.500 personnes circulant entre les deux étages du hall A du Terminal Sud et les services aéroportuaires ont suspendu les enregistrements pendant près de trois heures.
La cause de ce branle-bas de combat, une paire de chaussures.

Une passagère de la Royal Air Maroc en déplacement à Casablanca au Maroc transportait dans son bagage cabine une paire de chaussures.
Il n’en fallait pas plus pour que les services de sécurité de l’aéroport déclenchent le plan Vigipirate.

Mais qu’avaient-elles de si spécial ces chaussures ?
Elles étaient équipées de talons lumineux de la maison de couture Alexander McQueen, rapporte le Parisien. Pour la sécurité, il ne pouvait s’agir que d’un système explosif ultra sophistiqué.
Ni une ni deux, la propriétaire du bagage, une jeune stagiaire âgée de 25 ans a été placée en garde à vue le temps que les démineurs désamorcent la bombe (sic).
La jeune femme a pourtant expliqué que la paire de chaussures devait être présentée lors d’un « défilé de mode » organisé « samedi à Casablanca ».
Les fils et les piles (destinés à allumer des leds) cachés dans les talons ont alerté les services de sécurité qui ont imaginé le pire.

Au bout de quatre heures de vérifications intensives, la passagère, une journaliste stagiaire du magazine «Vogue» a été libérée.

C’est une personne sans histoire à qui on a tout simplement demandé de transporter ces chaussures. Mais cela aurait pu être des objets dangereux, indique une source policière au Parisien.

Ouf ! On a frôlé la catastrophe, mais tout est bien qui finit bien…

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici