Coronavirus : l’office HLM de Bobigny vote l’annulation des loyers

L’office HLM de Bobigny a voté ce mercredi l’annulation des loyers, promis par la ville en pleine crise de coronavirus, malgré une requête de la préfecture qui demandait le report du vote pour des questions de droit, a appris l’Agence France Presse (AFP) auprès de la mairie.

Le 23 avril dernier, la ville de Bobigny annonçait qu’elle s’engageait à annuler l’ensemble des loyers d’avril pour les 4.000 locataires de son OPH pour « privilégier le pouvoir d’achat des familles » touchées par les conséquences économiques dues au confinement. Mais quelques jours plus tard, le président de l’Office, Jonathan Berrebi avait adressé un courrier aux locataires pour leur expliquer que « les équilibres financiers précaires (…) de même que le manque de bases légales »ne permettaient pas l’exonération de ces loyers. Finalement, l’OPH a accepté d’appliquer la mesure de la ville, rapporte France Bleue.

« Privilégier le pouvoir d’achat des familles »

Selon l’Agence France Presse, le conseil d’administration de l’office HLM a voté « l’exonération des loyers du mois d’avril » qui prendra « la forme d’un remboursement des sommes quittancées par les locataires », explique la ville à l’origine de cette initiative. Pourtant, la préfecture de Seine-Saint-Denis avait envoyé un courrier au président de l’Office pour lui demander de reporter le conseil d’administration « pour une raison de forme ».

La ville « s’engage à prendre à sa charge sous forme de subvention exceptionnelle de 800.000 euros » une partie des loyers pour compenser les pertes de l’office.

La municipalité, dont le 1er adjoint UDI Christian Bartholmé, candidat de la majorité, est arrivé deuxième au premier tour des municipales derrière le candidat communiste, avait déclaré vouloir assumer 50 % de cette exonération, d’un coût total de 1,6 million d’euros. La charge restante devant être assumée par l’office HLM. Mais quelques jours plus tard, le président de l’office, Jonathan Berrebi, avait adressé un courrier aux locataires en expliquant que « les équilibres financiers précaires (…) de même que le manque de bases légales, ne permettent pas l’exonération des loyers ».

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