Donald Trump va dévoiler dans quelques jours le Deal du Siècle

Le président américain Donald Trump a annoncé un «accord du siècle» pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

Quelques bruits ont fuité de ce secret (mal) gardé…

Le plan doit être révélé à une date indéterminée quelque temps après les élections législatives israéliennes. Bien que les détails restent un secret bien gardé, le dossier de l’administration américaine à ce jour suggère que l’initiative accordera la priorité aux intérêts israéliens sur les droits des Palestiniens, ignorera les principes fondamentaux du droit international et s’éloignera de l’idée de deux États souverains.

La Maison Blanche a annoncé l’aspect économique de l’accord en juin dernier lors d’une « paix pour la prospérité » tenue à Manama, la capitale de Bahreïn. À l’époque, le gendre de Trump et son conseiller principal Jared Kushner ont annoncé un plan ambitieux visant à investir 50 milliards de dollars en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi que dans un certain nombre de pays voisins, comme la Jordanie, le Liban, la Syrie et l’Egypte.

Les palestiniens mis au ban de cette « super affaire »

L’Autorité palestinienne a boycotté la rencontre de Manama et des hommes d’affaires palestiniens n’ont pas participé à la conférence.

S’adressant à Al Arabiya en juillet dernier, l’ancien envoyé de Trump au Moyen-Orient, Jason Greenblatt, a déclaré que le plan économique de Kushner « n’allait pas de l’avant » sans accord politique, réitérant sa critique du refus de l’Autorité palestinienne de discuter du plan.

Ghaith al-Omari, un ancien négociateur de paix, a déclaré qu’il voyait qu’une annonce du plan à l’heure actuelle conduirait à son échec inévitable car l’Autorité palestinienne le rejette et les États arabes ne l’accepteront pas si les Palestiniens ne l’approuvent pas.

Le responsable américain qui s’est entretenu avec Al Arabiya a également nié les accusations portées contre l’administration de la Maison Blanche selon lesquelles Trump voulait annoncer le plan dans les prochains jours afin de donner un coup de pouce au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui doit faire face à une troisième élection en mars.

« Ce facteur n’est pas pris en compte par la Maison Blanche parce que le plus important est de lancer le plan avant que Kushner ne soit occupé par la campagne de réélection de Trump », a déclaré le responsable de la Maison Blanche.

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