Kim Jong-un, le leader nord-coréen, serait sans un état critique après une opération chirurgicale

Le leader nord-coréen Kim Jong-un serait en danger de mort après avoir subi une opération cardiaque.

CNN a rapporté lundi soir que Kim Jong-un, 36 ans, était en « grave danger », citant « un responsable américain ayant une connaissance directe » des rapports de renseignement sur la question.

Un deuxième responsable américain a déclaré au réseau que bien qu’il soit difficile d’évaluer la gravité des problèmes de santé de Kim Jong-un, les préoccupations à leur sujet sont crédibles.

M. Kim a été vu pour la dernière fois en public le 11 avril et, entre-temps, est tombée la grande fête célébrant l’anniversaire de son grand-père, Kim Il-sung, fondateur du régime communiste nord-coréen.

Les Nord-Coréens ont tiré des missiles le jour de cet anniversaire, mais M. Kim n’a pas été montré par l’Agence centrale coréenne de nouvelles du pays supervisant les lancements, comme cela se produit habituellement.

Cependant, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap a rapporté mardi que les responsables de Séoul n’avaient rien vu de préoccupant.

« Nous n’avons rien à confirmer et aucune activité inhabituelle n’a été détectée en Corée du Nord », a déclaré à la presse Kang Min-seok, porte-parole de la Maison bleue présidentielle, dans un SMS.

Il n’y a eu aucun commentaire officiel américain immédiat.

Daily NK, un site Web sud-coréen principalement exploité par des transfuges du Nord, a rapporté que M. Kim avait subi une intervention cardiovasculaire le 12 avril.

La santé de M. Kim avait décliné ces derniers mois, en raison de son obésité, de son tabagisme et de son horaire de travail chargé, a rapporté Daily NK.

« D’après ce que je comprends, il avait des problèmes (avec des problèmes cardiovasculaires) depuis août dernier, mais cela s’est aggravé après des visites répétées au mont Paektu », a déclaré une source au Daily NK, faisant référence à la montagne sacrée du pays.

L’impact financier n’était cependant pas hypothétique mardi, car les marchés et la monnaie sud-coréens ont tous deux été frappés à la suite de rapports sur la santé de M. Kim.

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