Coronavirus : le président du Conseil Scientifique de Macron confirme que des patients guéris retombent malades

Le président du Conseil Scientifique de Macron, Jean-François Delfraissy, s’est livré dans une interview. Celle-ci a été faite pour le journal italien La Repubblica.

Durant l’échange entre la journaliste et le président du Conseil Scientifique, ce dernier a fait de surprenantes révélations. Il confirme notamment que les patients guéris du Covid-19 peuvent tout à fait retomber malades.

Interrogé tout d’abord au sujet de la décision du confinement, M. Delfassy explique :

«Personnellement, j’ai réalisé l’extrême gravité de l’épidémie rien qu’en voyant la situation en Lombardie où il y a excellence médicale et scientifique. J’ai tout de suite compris que la France aurait eu le même sort. Et en effet, lorsque notre commission a pris ses fonctions le 10 mars, j’ai tout de suite dit à Macron que la seule voie à suivre était le confinement.»

La journaliste lui a ensuite demandé d’émettre son avis sur l’immunisation des patients guéris du Covid-19.  Le président du Conseil Scientifique a répondu :

«Nous avons les premières études sérologiques et malheureusement elles ne sont pas encourageantes. Dans les zones les plus touchées par l’épidémie, nous constatons que l’immunité est d’environ 10%. D’après ce que je sais, c’est la même chose en Lombardie. C’est beaucoup moins que ce que nous nous avons espéré. Nous sommes très loin d’une immunité naturelle de la population. Mais il y a un autre problème.»

La journaliste lui demandant alors plus de précisions, Jean-François Delfraissy a alors expliqué :

«Ce virus est très particulier. Nous avons remarqué que la durée de vie des anticorps protecteurs contre Covid-19 est très courte. Et nous voyons de plus en plus de cas de récidive chez des personnes qui ont déjà eu une première infection.»

Ainsi, personne ne serait vraiment protégé contre le coronavirus. Pas même celui qui l’a déjà contracté précédemment, selon le président du Conseil Scientifique.

 «C’est pourquoi notre comité ne recommande plus de licence immunitaire, une sorte de laissez-passer pour ceux qui ont eu une première infection.»

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