Le sport peut être une arme redoutable contre la politique ségrégationniste de l’état hébreu.

Ce jeudi, lors des Championnats du monde de judo au Maroc, l’Algérienne Amina Belkadi, a refusé de combattre avec une athlète israélienne.
Cette championne d’Afrique dans la catégorie des moins de 63 kilos a préféré «jeter l’éponge» plutôt que de s’opposer à une judokate israélienne.

La Charte olympique est claire : «Toute forme de discrimination à l’égard d’un pays ou d’une personne» fondée entre autres sur des considérations «de religion, de politique», est interdite.
Mais dans les faits, ces considérations entrent bel et bien en jeu, et les incidents diplomatiques ne sont pas rares.

En voici quelques faits marquants :

En 2003 aux championnats du monde de tennis de table à Paris, le Yéménite Hani Al-Hammadi et le Saoudien Nabeel Al-Magahwi déclarent forfait pour leurs matches de poule qualification pour éviter de jouer avec les israéliens

En 2004, aux JO d’Athènes, c’est l’abandon du judoka iranien Arash Mir-Esmeili qui crée l’émoi pour avoir refusé d’affronter un israélien.

En 2009, l’israélienne Shahar Peer n’a pu participer au tournoi de tennis à Dubaï faute d’avoir reçu un visa des autorités des Emirats arabes unis.

En 2011, lors des Mondiaux de natation en Chine, Mohammad Ali Rezaei refuse de prendre le départ du 100 mètres brasse car l’israélien Gal Nevo est son voisin de couloir.

En 2015, le joueur tunisien, Malek Jaziri, classé 65ème mondial, invoque une blessure au coude pour éviter d’affronter l’Israélien Dudi Sela au tour de l’Open sud de France à Montpellier.

En 2016 aux Jeux de Rio, la judokate Saoudienne, Joud Fahmy invoque une blessure et évite une confrontation avec sa concurrente mauricienne pour ne pas être, en cas de victoire, confrontée à l’athlète israélienne.

En 2016 toujours, Islam El Shehaby, judoka égyptien, a refusé de serrer la main de l’Israélien Or Sasson, vainqueur du combat.

En 2017, l’athlète marocaine Aziza Chakir refuse de serrer la main de son adversaire israélienne Shira Rishoni au terme d’un combat lors du championnat de judo organisé à Abu Dhabi.

Déjà en avril 2016 le fondateur de l’UJFP soulignait,

Il ne s’agit pas de boycotter des individus mais Israël.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici